Vues d'en haut
Des paysages d'exception
Vu d'en haut, le territoire est encore plus beau ! De nombreux belvédères ont été aménagés tout au long des sentiers de randonnée, offrant des perspectives exceptionnelles sur les montagnes et vallées jurassiennes.
De point de vue en point de vue, en surplomb d'une « reculée » ou d'une cascade, c'est une nature toujours renouvelées qui s'offre au regard des vadrouilleurs. D'accès plus ou moins sportif, dotés de blancs et de tables de lecture, ces belvédères méritent tous le détour.
De ces hauteurs privilégiées, et que la nature soit verte ou enneigée, contemplez l'immensité jurassienne et savourez l'instant...
Au fil des saisons, depuis le belvédère du Bulay perché à 1 139 m d'altitude, en passant par celui de la discrète Madone ou de celui du Mouflon et de sa mer d'épicéas, la beauté des paysages est toujours recommencée.
En raison de sa géologie atypique, le département du Jura collectionne les points de vue singuliers : soumis à l'érosion, de nombreuses formations rocheuses, plateaux et vallées calcaires y ont été naturellement sculptées au cours des millénaires, offrant aujourd'hui des reliefs particulièrement propices à l'observation de paysages très diversifiés...
Après le plaisir de la grimpette, laissez-vous porter par cette nature d'exception, et respirez à pleins poumons en profitant de vues imprenables...

Et si on prenait un peu de hauteur ?
Le territoire Champagnole Nozeroy Jura recense un tel nombre de belvédères offrant des points de vue d'exception, qu'on ne sait plus par lequel commencer. Panoramas insolites, tumultueux ou tout simplement champêtres, ils dévoilent chacun une facette des paysages jurassiens !
Au gré de ses explorations, on aimerait tous les parcourir... En voilà une (toute petite) sélection...


Belvédère du Bénédegand
Belvédère du Rachet
Le Bénédegand présente l'avantage d'offrir un triple point de vue sur le panorama qu'il embrasse : la majestueuse forêt de la Joux (une des plus belles sapinières d'Europe) ; les communes de Champagnole, Cize et Ney ; la reculée de Vers-Cul.
Cette dernière, originale par sa forme symétrique qui s'ouvre sur la vallée de l'Ain, est dominée par deux corniches calcaires. Soigneusement protégée en raison de ses pelouses sèches, elle abrite bon nombre d'espèces végétales ou animales rares, telles que le daphné camélée, la bacchante et le bouvreuil pivoine.
Pour faire court : un véritable paradis pour les randonneurs en quête de tranquillité et les amoureux de la nature. La balade peut se prolonger à travers le bois de Surmont.
Aménagé sur un éperon rocheux au-dessus de plateau de Chaux-des-Crotenay, le belvédère du Rachet offre une vue grandeur nature sur la forêt de « Dernière Cornu », le rocher de la Baume, les gorges de la Saine et de la Lemme ainsi que le bucolique plateau de Nozeroy - voire sur le mont Rivel par temps clair.
On peut également y apercevoir les ruines d'un château fort du XIIe siècle et l'église Sainte-Marguerite (Chaux-des-Crotenay), deux édifices témoins du riche passé d'un territoire où l'Homme s'est installé il y a plus de 2 000 ans.
Belvédères du Bief de la Ruine
Plusieurs belvédères permettent d'admirer l'impressionnante cascade du Bief de la Ruine. D'ailleurs, c'est la reine des records ! Sur 350 m de longueur, et avec un dénivelé de 11 m de hauteur, elle a décroché le titre de la plus grande chute du Jura. Elle dégringole jusque sous le viaduc d'une ancienne voie de tramway avant d'aller grossir les eaux de la Saine, dans les gorges de Malvaux.
Pour la contempler, choisissez de préférence un lendemain de pluies, car elle ne prend vie qu'après de fortes précipitations. C'est uniquement lorsque son réseau sature que l'eau parvient à se frayer un chemin entre les parois calcaires, permettant au bief de jaillit en une chute spectaculaire.
On peut admirer les 13 sauts successifs du Bief de la Ruine depuis la route départementale, ou sur le pont qui lui fait face. Sous-bois, un sentier d'interprétation a été récemment aménagé : il est doté d'un belvédère, ainsi que de 2 points de vue situées près de la résurgence du ruisseau et au niveau du Creux des Joyaux, une cavité naturelle où l'eau polit au passage d'une myriade de galets.